Sauts…
Divers étapes se franchissent régulièrement, dans tout un tas de domaines, et un peu d’humour décalé à ce sujet, mérite sa place en ce lieu.
Pour une fois, l’étape se date d’elle-même :
Et, à titre informatif, au cas où vous ne seriez pas au courant, quand il gèle ou neige en hiver, en Amérique du Nord, en Europe ou dans une bonne partie de l’Asie, eh bien, en Australie, c’est l’été, et il y fait souvent fort chaud. Donc, les kangourous bondissants ont toute leur place, pour inaugurer l’année.
Autres étapes, évolutives cette fois: les tablettes !
Je parle bien sûr des tablettes qui portent des messages. Pour la signification du message de la première tablette, demandez sur la boîte e-mail de contact (voir avec le bouton « À propos »). Celui de la seconde n’est pas trop difficile, si vous vous intéressez à l’histoire de l’informatique.
Vous avez certainement remarqué les progrès des procédés de mise à jour du message inscrit: inscrit définitivement dans de l’argile, inscrit dans de la cire jusqu’à ce qu’on la chauffe, inscrit sur une ardoise jusqu’à ce qu’on l’essuie, inscrit sur un écran qui se met à jour tout seul, même si l’on ne touche à rien. Et ensuite, dois-je supposer qu’on en arrive à la tablette qui bouge toute seule et donne des ordres ??
Je constate avec affliction que bien des dizaines de millions de téléphones portables et smartphones donnent simultanément et en continu des ordres à toutes sortes de personnes. Mais on n’est pas obligé de s’enfermer dans cette non-vie de zombi, sans avenir !
Revenons donc aux sources, c’est-à-dire au fait de simplement avoir un objet avec du texte dessus: Si vous avez une bonne tablette, gardez en mémoire qu’elle pourra être très utile si vous avez quelqu’un qui a besoin d’apprendre à lire. Bien plus pratique que des centaines de feuilles de papier. Et toujours sous contrôle de celui qui enseigne.
Les bonds technologiques des télé(in)communications !
Si vous avez confondu les bornes vocales avec une poubelle hi-tech ou des salières électroniques, vous allez pleinement apprécier la substance de ce qui suit ! Et c’est nettement plus long à lire que d’habitude.
Donc, venons-en aux origines: Parler à quelqu’un à distance et sans délai ! Au milieu du 19ème siècle, ce concept s’est concrétisé par l’invention du téléphone. En Europe. Succès assez rapide, requérant cependant de construire le réseau permettant la liaison des téléphones. Comme le système des communications téléphoniques est facturé, les investissements engagés sont rentabilisés, et le monde habité en a progressivement été couvert.
L’introduction de l’électronique et des satellites, puis de microprocesseurs ultrapuissants et d’écrans ultraprécis, avec même des caméras miniatures, a conduit, un siècle et demi après, à une téléphonie mobile grand public, au 21ème siècle, très différente de tout ce que l’on aurait imaginé. Les conséquences sociales en sont, en effet, assez particulières: Les rues des villes, et les espaces publics en général, se sont transformés en lieux de défilé de hordes de zombis accrochés à leurs smartphones !
Fin des conversations, fin des relations sociales. Incommunication généralisée. Juste de vains et incessants signalements harceleurs et vides de sens, compulsivement guettés. Des photographies électroniques de n’importe quoi, immédiatement proposées à n’importe qui sur les réseaux informatiques auxquels sont connectés les smartphones. Il n’y a plus de câble à une prise électrique, mais une cage de chaînes immatérielles qui emprisonne l’utilisateur. Parfois on saisit un fait divers occulté par les médias officiels – mais ça, ce n’était vraiment, vraiment pas prévu !
Bref: Au début, le téléphone, c’était utile pour fixer des rendez-vous, signaler des urgences médicales, des accidents, éviter des déplacements coûteux en temps, qui coupaient inutilement tels travaux… Mais à l’horizon 2020, tout ça n’est plus qu’un domaine mineur de l’utilisation des réseaux téléphoniques.
Et à quoi arrive-t-on ? À des engins « connectés » parlants, qui écoutent et répondent ! Pas très intelligents d’ailleurs, ces « assistants vocaux », surtout dès qu’il s’agit d’approfondir les conversations.
Finalement, des zombis et des bornes électroniques parlantes, c’est quand même relativement interchangeable. Une société de robots électroniques qui s’espionnent 24 heures sur 24 les uns les autres pour se cafter…, pardon: « assister »… Fantastique ! Tout le monde ne rêvait que d’en arriver là !! Non ??? Presque personne, en fait ?
Certes… ce n’est plus une société.
Mais bon, en dehors de ce monde de robots avec des logiciels hyperfourrés d’IA qui passent leur temps à s’espionner entre eux, il est peut-être possible aux Humains de recommencer à communiquer directement, en se parlant en face ? Le truc que les censeurs pathologiques détestent. Ne me dites pas que vous n’avez rien à dire !? Le Web actuel, quoique plus censuré que jamais, regorge de trucs intéressants, tout à fait pertinents pour nourrir de vraies conversations. Utilisez quand même plutôt un ordinateur avec un vrai grand écran pour consulter le vrai Internet !
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